"Je n’ai connu ce genre de collaboration intime et complice que deux fois dans ma vie" : Patrick Fiori évoque sa relation fusionnelle avec Ycare

Qu’est-ce qui a servi de déclencheur à la création du disque : un mot, une image, une situation marquante ?

Patrick Fiori Beaucoup d’amis me confiaient qu’ils avaient arrêté de danser, de chanter, de pêcher, de faire ce qu’ils aimaient, « parce que...la vie, quoi ! » Je me suis dit : « Non, il ne faut pas renoncer à ses passions. Jamais. » Cela a donné cette chanson, Le chant est libre, puis cet album. Derrière la formule et le jeu de mots, il y a cette grande et belle idée de liberté.

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Ça veut dire que plus grand-chose ne vous entrave aujourd’hui...

Exactement. Je me permets des choses que je n’aurais pas osées avant. Par exemple, j’ai enregistré le titre Tout commence aujourd’hui, qui est ce que l’on appelle en jargon de musicien de l’urban symphonic. On y entend un air classique de Gabriel Fauré (Pavane, op. 50, ndlr), qui me trottait dans la tête et sur lequel je fais un slam et chante en mode opéra. Le groupe de rap IAM avait proposé quelque chose d’assez proche. J’ai adoré faire ça. C’est une orientation que j’ai envie d’explorer.

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Comment s’est faite la connexion avec le chanteur Ycare, avec lequel vous avez non seulement coécrit mais aussi co-composé six morceaux de l’album ?

J’ai découvert l’homme voilà quinze ans, grâce à une association. J’ai appris à connaître l’artiste. Il m’avait déjà écrit le texte de Ta belle histoire sur mon précédent album, une chanson qui parle de mes origines arméniennes, dont je n’arrivais pas à me dépêtrer. Cette fois, il m’a invité à Paris, dans son appartement. On s’est préparé une assiette de pâtes, et on a commencé à travailler ensemble de façon très fluide. Je n’ai c...

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