L'ONU réclame un «cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions» à Gaza

Des soldats israéliens se réunissent avant d'entrer dans la bande de Gaza le 30 juillet.

Le Premier ministre israélien affiche quant à lui sa détermination contre les tunnels utilisés par le Hamas, alors que Tsahal a encore intensifié son offensive.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé jeudi à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions» à Gaza et a préconisé des «pauses humanitaires» pour secourir la population. Cette déclaration du Conseil, faite à l’issue de quatre heures de consultations à huis clos, ne contient aucune référence au bombardement mercredi d’une école de l’ONU à Gaza où s’étaient réfugiés des civils palestiniens.

Plus tôt dans la journée de jeudi, le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a prévenu que l’armée «finirait le travail» contre les roquettes et les tunnels du Hamas dans la bande de Gaza, malgré les critiques de l’ONU sur les lourdes pertes civiles palestiniennes.

«Nous sommes déterminés à achever» la destruction des tunnels utilisés par les combattants du Hamas palestinien pour des attaques contre l’Etat hébreu, «avec ou sans cessez-le-feu», a prévenu Nétanyahou après l’annonce de la mobilisation de 16 000 réservistes supplémentaires - soit un total de 86 000 mobilisés - et de la livraison de munitions américaines.

«Nous n’accepterons donc aucune proposition qui ne permettrait pas à l’armée israélienne de finir ce travail», a-t-il prévenu au 24e jour d’un conflit dévastateur. Selon le général en charge du secteur de Gaza, Sami Turgeman, c’est «une question de jours».

Le Hamas, qui contrôle l’enclave palestinienne, refuse pour sa part tout cessez-le-feu sans un retrait des troupes israéliennes du territoire, un arrêt des frappes et une levée du blocus imposé par Israël depuis 2006.

Après le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, la Haut-Commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme Navi Pillay a condamné les attaques israéliennes touchant des maisons, des écoles, des hôpitaux et des centres de réfugiés, y voyant «un acte de défi délibéré vis-à-vis des obligations résultant du droit international».

L’armée (...)

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