Népotisme. Congo : au pays des Sassou-Nguesso, après le père, le fils

Deux mois après sa réélection, le président congolais a nommé un nouveau gouvernement dans la nuit de samedi 15 à dimanche 16 mai. Parmi les entrants, l’un est particulièrement remarqué : Denis Christel, le fils du président. Après trente-six ans au pouvoir, le chef de l’État veut-il voir sa progéniture lui succéder ? s’interroge Le Djely.

Le Congo, Denis Sassou-Nguesso, 78 ans, en est le souverain absolu. Il est le grand vainqueur déclaré de la présidentielle du 21 mars 2021, avec plus de 88 % des suffrages. Ne redoutant donc rien d’une opposition qu’il a fini par réduire à sa plus petite expression, il peut s’autoriser tout. Y compris le fait de nommer son fils, Denis Christel Sassou-Nguesso, au poste de ministre de la Coopération internationale et du Partenariat public-privé.

Bien sûr, ce n’est pas que le lien avec un président de la République confère de facto le statut de “banni” des postes à responsabilité. Mais tout de même, dans le cas du Congo, le fils Sassou traîne tellement de casseroles qu’en l’appelant dans le gouvernement, c’est comme si son père narguait ses compatriotes.

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Député de la circonscription d’Oyo depuis 2012, Denis Christel ne se distingue pas que par la pertinence des propositions de loi qu’il fait voter à l’Assemblée nationale. Sa réputation plutôt sulfureuse lui vient davantage des millions de dollars américains qu’il est accusé d’avoir détournés au détriment des finances congolaises.

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