Mystère de la raie Charlotte : Hybridation avec un requin ? Parthénogenèse ? Finalement, aucun des deux

Nous l'avions nous-même écrit dans cet article. Et de nombreux médias l'avaient relayé, confortés par des scientifiques : la thèse la plus probable qui aurait pu expliquer la grossesse d'une raie, élevée en captivité et qui n'a jamais rencontré de congénère masculin, était la parthénogenèse. Ce phénomène dit de "naissance vierge" permet à une femelle de s'auto-féconder, sans aucune contribution génétique de la part d’un mâle. Il s'agit d'un véritable miracle biologique, observé chez de nombreuses espèces différentes (récemment, chez le crocodile) et qui pourrait même avoir été présent chez les dinosaures.

Mais la raie pastenague Charlotte, qui a toujours vécu dans l'aquarium d'un magasin d'une petite ville de Caroline du Nord, aux États-Unis, n'a finalement pas été le premier cas de raie au monde à réaliser une parthénogenèse.

D'autres thèses ont fusé, reprises par des articles alors même qu'elles n'avaient aucun fondement scientifique. Celle de l'hybridation avec un requin est un bon exemple. En effet, la raie Charlotte partageait son aquarium avec de petits requins tigrés (bamboo shark en anglais, requins-chabots en français). Les hybrides existent dans le monde animal : le plus connu reste la mule, un mélange d'âne et de cheval, mais il existe aussi le mouchèvre (mi-mouton, mi-chèvre), ou encore le ligre (mi-tigre, mi-lion). L'année dernière, on a même découvert un chien-renard. Ces espèces rares ne peuvent pas se reproduire elles-mêmes, mais elles restent fascinantes à observer. (...)

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