Un mur anti-gens du voyage entre la France et la Belgique ?

Dans un campement à Strasbourg en 2012.

La ville de Wattrelos, dans le Nord, devrait ériger une palissade de béton pour séparer sa nouvelle aire d'accueil pour gens du voyage de la commune belge voisine de Mouscron.

Un mur de béton, de près de 2,50 mètres de haut, pour éviter les intrusions de gens du voyage sur le territoire belge : la municipalité de Wattrelos, dans le Nord, a décidé de construire une palissade le long de sa future aire d’accueil de gens du voyage, qui sera aménagée prochainement près de la frontière belge, a révélé ce week-end le média belge Sudpresse.

Qui a réclamé la construction de ce mur ? La confusion règne. Le maire de la commune belge frontalière, qui avait dans un premier temps affirmé en avoir fait la demande afin de «protéger» ses riverains des «cambriolages et des intrusions» déjà subis en raison, selon lui, d’un camp déjà existant, dément désormais en être le commanditaire. «Nous n’avons pas demandé ce mur. Il était prévu dans le projet des Français dès le départ, a assuré Alfred Gadenne, bourgmestre de Mouscron, ce lundi. Ce projet est un projet français.»

Le même Alfred Gadenne déclarait pourtant le contraire vendredi dans le quotidien belge la Dernière Heure : «Nous avons demandé qu’un mur soit apposé autour de ce camp du côté de la frontière belge, expliquait-il. Ainsi, les gens ne pourront pas avoir d’accès immédiat avec la Belgique. Ils devront faire le tour et ne viendront donc pas systématiquement. Le but n’est pas de cacher ces gens, mais bien de mettre en place un dispositif plus sécurisant

Alors qu’un grillage était initialement prévu, les riverains belges auraient demandé la construction d’un mur lors des réunions publiques de concertation. Contrairement à ce qui a été annoncé par certains médias locaux, la palissade de plaque de béton, d’une hauteur de 2,40 mètres, ne longera pas toute la frontière et ne fera pas le tour du camp. Elle entourera un des quatre côtés de la future aire d’accueil, celui situé entre la France et la Belgique.

«Une simple (...)

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