Municipales à Paris : Cédric Villani y croit toujours

Un sondage Ifop-Fiducial pour «Le Journal du Dimanche» et Sud Radio n'a pas découragé Cédric Villani. Le marcheur dissident se voit toujours maire de Paris au printemps prochain.

En cinquième position d'un sondage Ifop-Fiducial pour «Le Journal du Dimanche» et Sud Radio, Cédric Villani ne se démonte pas. Candidat marcheur dissident, il ne recueille que 13% d'intentions de vote. Pourtant, sur franceinfo lundi, il a assuré qu'il «espère toujours être maire à la fin du mois de mars». «Je vois que ce sondage montre que je me suis maintenu depuis la déclaration de candidature, malgré le contexte où il a fallu tout faire soi-même en candidat indépendant», a-t-il déclaré, soulignant qu'il a dû «monter des comités dans tous les arrondissements» et «s'occuper de lever les fonds».

L'enquête Ifop donne Anne Hidalgo en grande favorite, avec 25% d'intentions de vote, contre 19% à la candidate des Républicains, Rachida Dati et 15% seulement à Benjamin Griveaux, le candidat de La République en marche. L'écologiste David Belliard obtient 14%, selon ce sondage. Pas de quoi décourager Cédric Villani, qui juge que «au-delà d'Anne Hidalgo et de Rachida Dati, les trois candidats qui suivent sont dans un mouchoir de poche». Il note également que Benjamin Griveaux a subi un net recul «de 21% d'intentions de vote en juillet à 15% maintenant».

"Il perd des voix au profit de Rachida Dati"

Griveaux, estime le mathématicien, a «fait campagne à droite». «Evidemment, comme l'original est toujours préféré, (il) perd des voix au profit de Rachida Dati, et (...) au lieu de dépasser les clivages, (il) recrute beaucoup de monde pour participer à un clivage droite-gauche et à des affrontements avec la maire sortante», a ajouté Cédric Villani.

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