Municipales à Marseille : Michèle Rubirola retoque Samia Ghali, une élection très indécise

Michèle Rubirola a refusé tout "chantage", quelques heures seulement avant l'élection, ce samedi, d'un maire par les 101 conseillers municipaux, alors qu'aucune majorité ne s'est dégagée. Pas de quoi faire flancher Mme Rubirola : dans un bref communiqué publié vendredi, la chef de file du Printemps marseillais (union de la gauche, des écologistes et des collectifs citoyens, 42 sièges) a retoqué sèchement la proposition de la divers gauche Samia Ghali (devenir première adjointe en échange de ses 8 sièges), tout en dénonçant "les manœuvres de bas étage de la droite battue" (39 sièges), soupçonnée (au sein de son propre camp) de manœuvrer en coulisses pour un rapprochement avec le RN (8 sièges).

L'élection du maire s'annonce mouvementée

La réponse de Samia Ghali est venue vendredi soir. "Ce refus incompréhensible traduit un mépris insupportable à l'égard des quartiers nord et populaires de notre ville", a-t-elle regretté dans un communiqué publié sur Twitter. "Parler de chantage ou de marchandage en réponse à ma demande prouve que le Printemps Marseillais n'a pas compris l'urgence sociale et la souffrance des habitants des quartiers populaires", a insisté la sénatrice, qui affirme donc "se sentir désormais libre, avec l'ensemble de mes colistiers, de faire le meilleur choix pour défendre nos quartiers et répondre aux attentes légitimes de leurs habitants qui n'en peuvent plus d'être stigmatisés, oubliés et relégués". Le conseil municipal se tient ce samedi à partir de 9h30.


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