Mpox/variole du singe : l'alerte n'est plus maximale, la vigilance reste de mise

Quasiment un an après le début de sa flambée hors des zones endémiques, l-épidémie de mpox, aussi appelée variole du singe, apparaît suffisamment en reflux et contrôlée pour lever le niveau maximal d'alerte, a décidé l'OMS jeudi 11 mai, tout en appelant à rester vigilant.

"Je suis heureux de déclarer que le mpox ne représente plus une urgence de santé publique de portée internationale", a annoncé le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse. Pour les experts du comité d'urgence, dont il a suivi les recommandations, le déclin de l'épidémie et les progrès dans son contrôle sont assez importants pour passer à une autre étape.

Cette annonce sur le mpox intervient une semaine exactement après la levée du niveau d'alerte le plus élevé de l'OMS pour le Covid. "Si les urgences pour le mpox et le Covid-19 sont finies, la menace de nouvelles vagues demeure pour les deux. Les deux virus continuent de circuler et les deux continuent de tuer", a averti le Dr Tedros, dans le sillage des experts.

Des flambées de mpox avaient été constatées, à partir de mai 2022, en Europe et aux Etats-Unis, en dehors de la dizaine de pays d'Afrique centrale et de l'ouest où la maladie est depuis longtemps endémique. L'urgence de santé publique de portée internationale avait été déclarée le 23 juillet 2022 par le directeur général de l'OMS.

Les leçons du VIH

Depuis, la courbe des contaminations a connu un net reflux. Il y a ainsi eu "près de 90% de cas en moins ces trois derniers mois comparé aux trois mois précédents", a noté le Dr Tedros. Environ 87.400 cas ont été répertoriés dans 111 pays et la maladie a fait 140 morts, selon le dernier décompte en date du 8 mai, cité par le directeur général. Les dix pays les plus touchés ont été les Etats-Unis, le Brésil, l'Espagne, la France, la Colombie, le Mexique, le Pérou, le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Canada, selon l'OMS.

La maladie se caractérise par des éruptions cutanées, qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s'accompagner de poussées de fièvres, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques. Outre "la réaction rapide des pays" pour combattre l'épidémie, le Dr Tedros a évoqué "des[...]

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