Mouvement de grève chez Stellantis : trois usines à l’arrêt

Trois usines Stellantis, deux en France et une au Royaume-Uni, sont paralysées par une grève des salariés, inquiets du projet de délocalisation en Pologne. Les représentants syndicaux cherchent à préserver les emplois locaux, tandis que l'entreprise défend sans doute la délocalisation comme nécessaire pour rester compétitive.

La délocalisation au cœur des préoccupations

Depuis le début de la semaine, une tension palpable règne dans trois usines du groupe Stellantis, deux en France et une au Royaume-Uni. Les machines sont à l'arrêt, les lignes de production figées, suite à une grève initiée par les salariés. Ces usines, gérées par MA France, une division du groupe italien CLN, sont spécialisées dans la fabrication de composants métalliques, essentiels à l'industrie automobile. Au cœur de ce mouvement social se trouve une inquiétude profonde parmi les employés. Ils redoutent un projet de délocalisation de la production en Pologne. Cette crainte est plus qu'une simple hypothèse pour ces travailleurs.
Pour eux, c'est une menace directe pesant sur leurs emplois et leur stabilité financière. La perspective de voir leurs postes déplacés à des milliers de kilomètres est tout simplement inacceptable. Outre l'impact sur les salariés eux-mêmes, cette délocalisation projetée aurait des répercussions significatives sur les régions où sont implantées ces usines. Le "Made in France" s'éloignerait davantage, laissant place à un vide économique et social difficile à combler. Les implications de cette décision touchent non seulement les individus directement concernés, mais également toute une communauté, affectant des secteurs allant de l'emploi à...Lire la suite sur Autoplus