Le mouvement étudiant contre la guerre à Gaza se prolonge aux États-Unis et s'étend en Amérique du Nord

La mobilisation pro-palestinienne dans les universités continue aux États-Unis. C’est le cas par exemple sur le campus de la George Washington University à Washington, après le démantèlement par la police des campements à Columbia et à UCLA. Le mouvement d’occupation des campus s’étend désormais au Canada et au Mexique.

Le calme règne dans le jardin de la George Washington University à Washington, à moins d’un kilomètre de la Maison-Blanche. Il n’y a pas de slogans, pas de tambours ou de cris dans des mégaphones, mais en quelques jours, le campement s’est étoffé. Il déborde désormais dans la rue qui est fermée à la circulation.

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Les policiers ne sont pas équipés de leur matériel anti-émeute. Certains fument même le cigare. On est très loin de la tension et des violences vues à New York et Los Angeles. Ces images ont d’ailleurs choqué les étudiants protestataires comme Kayla.

« C’est vraiment tragique, dit-elle, de voir que dans certains cas, les autorités, les gens qui ont juré de nous protéger, brutalisent nos étudiants ou ne font rien pour les protéger. Et je pense que cela montre tout simplement la complicité de l’Amérique dans la répression et dans cette occupation. Cela montre que nos universités sont tellement liées à ce génocide, qu’elles financent activement, qu’elles sont prêtes à réprimer et à attaquer leurs propres étudiants pour ne pas satisfaire nos revendications. »


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