Le Moulin-Rouge accusé de maltraitance contre des serpents

Une dizaine de militants de la PAZ, association de défense du droit animal, ont manifesté devant le Moulin-Rouge pour réclamer la fin de l'utilisation de pythons dans un tableau de la revue Féérie.  - Credit:Léa Farges / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Une dizaine de militants de la PAZ, association de défense du droit animal, ont manifesté devant le Moulin-Rouge pour réclamer la fin de l'utilisation de pythons dans un tableau de la revue Féérie. - Credit:Léa Farges / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Depuis l'adoption en 2021 d'une loi destinée à lutter contre la maltraitance animale, les spectacles présentant des animaux sauvages se trouvent très encadrés. C'est dans la lignée de cette loi qu'une association de protection des animaux dénonce l'utilisation au Moulin-Rouge de serpents plongés dans un bassin alors qu'ils ne sont, selon elle, pas adaptés à l'eau. Le cabaret parisien est donc au cœur d'une polémique depuis fin décembre.

« Le Moulin-Rouge qui présente un spectacle mettant en scène des serpents n'est pas concerné par cette loi qui a permis de nombreuses avancées, dont l'interdiction de tout spectacle impliquant des animaux sauvages dans les discothèques et sur les plateaux de télévision à partir de 2023 », a déclaré à l'AFP le député Loïc Dombreval, co-auteur de la proposition de loi.

Dans le spectacle quotidien du cabaret, une danseuse plonge dans un bassin transparent et manipule de grands pythons, qui tentent de maintenir leurs têtes hors de l'eau.

« Pendant tout le numéro, le serpent cherche à garder la tête hors de l'eau »

L'association Paris Animaux Zoopolis (PAZ) a lancé mardi 3 janvier une pétition en ligne adressée à la direction du cabaret contre « l'exploitation » des serpents dans la revue du Moulin-Rouge. « On demande à la direction du Moulin-Rouge un engagement public de cesser d'utiliser les pythons et tout autre type d'animaux dans leur spectacle. Ce n'est pas leur place ! C'est contraire à leurs besoins, contraire à la condition [...] Lire la suite