Motion de censure : ce député Modem veut que le gouvernement Borne tombe

Richard Ramos estime que « le gouvernement Borne est condamné ». C’est lundi que le sort de l’équipe ministérielle sera scellé.

POLITIQUE - D’ici à lundi après-midi et l’examen des motions de censure déposées contre Élisabeth Borne, c’est vers Les Républicains que se tournent les regards. C’est dans les rangs du parti d’Éric Ciotti que les opposants à la réforme des retraites cherchent la trentaine d’élus qui pourrait faire tomber le gouvernement.

Sans les voix de la droite, l’addition des groupes de la NUPES, du RN et de Liot ne suffira pas à atteindre les 287 voix indispensables. À moins que les surprises se multiplient comme celle venue du Loiret ce samedi 18 mars.

Dans Le Progrès, le député Modem (donc appartenant à la majorité) Richard Ramos se prononce pour un big-bang à la tête de l’exécutif. « Le gouvernement Borne est condamné. La seule question qui compte c’est : qui sera en capacité de remanier avec le peuple français ? », se demande l’élu qui avait fait part de son hostilité à la réforme des retraites.

Sans jamais dire explicitement qu’il votera la motion de censure, le parlementaire estime que « la séquence qui suit ne sera positive que s’il y a, demain, un nouveau gouvernement d’écoute nationale ». Dans le viseur de Richard Ramos, la « bande d’arrogants qui expliquent aux Français pourquoi ils sont idiots et pourquoi, eux, ils ont raison ». Il cite notamment le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

Il va sans dire que s’il venait à apporter sa voix au texte déposé vendredi par le groupe Liot, Richard Ramos serait débarqué du groupe Modem qui compte aujourd’hui quatre membres dans le gouvernement : Marc Fesneau (Agriculture), Jean-Noël Barreau (Numérique), Geneviève Darrieussecq (Personnes handicapées) et Sarah El Haïry (Jeunesse).

VIDÉO-Selon votre génération, les mesures de la réforme des retraites qui vous concernent