Mort de Salah Hamidi : l’ARS rend compte d’une « erreur » de l’hôpital d’Étampes

Le centre hospitalier d'Étampes.  - Credit:©DR
Le centre hospitalier d'Étampes. - Credit:©DR

Le service des urgences d'Étampes a-t-il correctement pris en charge Salah Hamidi, le 24 janvier dernier ? Cet homme de 49 ans qui souffrait de maux de tête, de douleurs thoraciques et d'un engourdissement des deux bras à son arrivée au centre hospitalier Sud Essonne (CHSE), est mort d'un infarctus, dans sa voiture, quelques heures plus tard.

Suite à une enquête administrative, l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France vient d'apporter une réponse éclairante à la famille du défunt. Ses investigations lui permettent de révéler que dès le lendemain de la mort du patient, le 25 janvier, une réunion en interne mettait en évidence des « anomalies sur les dérivations inférieures du second ECG [le premier électrocardiogramme ayant été effectué par les pompiers, NDLR], compatibles avec un syndrome coronarien inférieur aigu ».

Le syndrome coronarien aigu est provoqué par le rétrécissement important ou l'obstruction d'une artère coronaire », selon le site Internet Ameli, et peut, dans le pire des cas, entraîner un infarctus.

Ces constatations déclenchèrent dès le lendemain une procédure de signalement de l'établissement hospitalier à l'ARS, appelée « événement indésirable grave associé aux soins » (EIGS).

« Entière responsabilité »

Dans son courrier, que nous avons pu consulter, l'ARS est très claire et parle d'une « erreur dans l'interprétation de l'ECG » dont le centre hospitalier d'Étampes reconnaît « l'entière responsabilité ».

Pourtant, aux urgences, ce 24 ja [...] Lire la suite