Mort de Nahel à Nanterre : troisième nuit de violences, 875 interpellations

Des violences et des dégradations ont été signalées jeudi soir dans de multiples villes.  - Credit:KENZO TRIBOUILLARD / AFP
Des violences et des dégradations ont été signalées jeudi soir dans de multiples villes. - Credit:KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Dégradations de bâtiments publics, pillages et échauffourées sporadiques ont secoué jeudi de nombreuses villes de région parisienne et de province pour la troisième nuit consécutive après la mort mardi à Nanterre de Nahel, un mineur de 17 ans tué par un policier qui a été mis en examen et écroué pour homicide volontaire.

Pour endiguer une « généralisation » des violences urbaines, les autorités ont mobilisé 40 000 policiers et gendarmes, ainsi que des unités d'intervention d'élite comme le Raid (police) et ses véhicules noirs blindés ou le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), déployés dans plusieurs villes.

Malgré ce déploiement massif, des violences et des dégradations ont été signalées jeudi soir dans de multiples villes. Selon le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, les policiers et gendarmes mobilisés ce jeudi soir ont procédé à « 875 interpellations », conformément à ses « instructions de fermeté ». Le ministère de l'Intérieur a annoncé vendredi que 249 policiers et gendarmes avaient été blessés. Aucun gravement, a-t-on précisé de même source.À LIRE AUSSIHenri Leclerc : « Ces violences urbaines sont inéluctables »

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