Mort de Leslie et Kevin : le père du jeune homme demande que "justice soit faite" lors d'une marche blanche

Le père de Kevin Trompat confie sa douleur après l'annonce de la mort de son fils, ce dimanche lors d'une marche blanche organisée en sa mémoire et celle de Leslie Hoorelbeke dans les Deux-Sèvres.

Un cri de douleur. Guy Trompat, père de Kevin Trompat, demande que "justice soit faite", lors d'une marche blanche organisée en leur mémoire ce dimanche à Niort, dans les Deux-Sèvres, plus d'une semaine après la découverte des cadavres des deux jeunes gens. 150 à 200 personnes étaient présentes.

"Je veux que justice soit faite", appelle-t-il au micro de BFMTV.

La marche est organisée à l'initiative du père de Kevin Trompat qui a lancé l'invitation avec ses proches via les réseaux sociaux. Le père et la belle-mère et de Leslie Hoorelbeke ont choisi de ne pas s'y associer.

"Ils ont détruit ma vie"

"C'est insurmontable, ils ont détruit des vies, ils ont détruit ma vie", confie-t-il dans un sanglot.

"Je ne pourrai pas vivre sans mon fils", lâche-t-il encore, la voix brisée par l'émotion.

Les participants de la marche blanche se sont retrouvés dans le centre-ville de Niort vêtus de tee-shirts blancs avec le prénom Kevin écrit en larges lettres noires et ont défilé en musique. Certains avaient une photo du jeune homme avec eux et tenaient une fleur blanche en sa mémoire. Touchés par l'émotion, certains ont versé une larme.

Trois hommes mis en examen

Le père de Kevin Trompat s'était déjà confié sur notre plateau à ce sujet et avait dénoncé une "barbarie". "C’est horrible ce qui est arrivé, ce sont des ordures", avait-il condamné.

Les corps de Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat ont été retrouvés les 3 et 4 mars derniers à Puyravault et Virson, en Charente-Maritime. Tous deux étaient portés disparus depuis le 25 novembre.

Trois hommes ont été mis en examen dont deux pour "assassinats", "modification de l’état des lieux d’un crime pour faire obstacle à la manifestation de la vérité", et "enlèvement et séquestration sans libération volontaire avant le septième jour".

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Disparus des Deux-Sèvres : une marche blanche réunit 300 personnes à Niort