Mort de Jean-Paul Belmondo: Enrico Macias salue "un modèle de simplicité et de modestie"

Jean-Paul Belmondo - AFP
Jean-Paul Belmondo - AFP

"Bébel" n'est plus. Vingt ans après avoir survécu à un grave AVC, Jean-Paul Belmondo s'est éteint ce lundi à l'âge de 88 ans. Une disparition qui émeut la France, orpheline de l'un de ses plus célèbres acteurs, et évidemment ses proches. Parmi eux, Enrico Macias. Ami de longue date de l'"As des as", passionné comme lui de sport et du PSG, le chanteur a réagi à cette triste nouvelle dans "Rothen s'enflamme", sur RMC.

"J’ai beaucoup de peine, je suis très triste de perdre un ami, un monument comme Jean-Paul, confie-t-il. C’est un homme que j’admirais énormément pour sa simplicité, son talent énorme. Il ne frimait jamais, il était tout le temps fidèle en amitié. Il n’a jamais voulu s’avouer vaincu par la maladie, il a jonglé avec elle comme quand il faisait des cascades. Et finalement il est parti. (...) Il était tout le temps disponible. C’est un modèle de simplicité et de modestie tout en étant un très grand artiste et un personnage formidablement populaire."

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Un homme "à l'origine de l'ADN du PSG" selon Cayzac

Un personnage qui a longtemps, comme Macias, eu ses habitudes dans les tribunes du Parc des Princes. "Jean-Paul Belmondo a été l’artisan de ce club (le PSG, ndlr) avec Daniel Hechter et sans prétention, moi-même, puisqu’on était tous les trois à l’origine de la création du club", se souvient Enrico Macias.

Une anecdote confirmée par l'ancien président Alain Cayzac, qui lui aussi connaissait très bien "Bébel". "Je n’étais pas là au tout début du PSG, mais Jean-Paul a été l’un des fondateurs avec (Daniel) Hechter, (Francis) Borelli, Enrico (Macias), il a même été vice-président du club, témoigne-t-il, lui aussi dans Rothen s'enflamme. Ces gens-là ont été à l’origine de l’ADN du PSG, de la culture du club, de cette passion. On a essayé de perpétuer ça par la suite. Les gens qui n’aiment pas le PSG disent que c’est un club un peu 'showbiz', mais pour moi c’est un compliment, plus il y aura de stars au PSG plus je serai content."

Et Cayzac de se souvenir à son tour d'un agréable camarade: "Il avait la simplicité, la gentillesse et l’accessibilité des grands hommes. Vous avez des petits chefs extrêmement arrogants, mais pas lui. On fréquentait les mêmes restaurants, je le voyais régulièrement. Il avait eu un AVC en 2001, moi il y a quatre ou cinq ans, on en parlait entre nous, entre 'déglingos'. A chaque fois, il avait un mot gentil sur le PSG, beaucoup d’intérêt. C’était un type formidable. Je suis très triste."

Article original publié sur BFMTV.com