La mort de Hugo Chavez n'ému guère aux Etats-Unis

Barack Obama Hugo Chavez

Sans surprise, il n’y a pas grand monde pour pleurer Hugo Chavez aux Etats-Unis, mardi 5 mars. Une exception notable, le représentant au Congres José Serrano (New-York) a été le premier à saluer, sur Twitter, la mémoire d’un homme d’Etat "qui avait toujours été engagé aux côtés des pauvres". Ce démocrate, élu dans le Bronx, s’est toujours montré très critiques vis à vis des relations de Georges W. Bush avec son homologue vénézuélien. En 2005, il avait même invité Hugo Chavez à venir s’adresser aux pauvres de son quartier et conclu un accord avec lui pour importer du pétrole bon marché pour les familles déshéritées.

Evidemment, les républicains ont immédiatement crié au scandale devant cet éloge : estimant ce tweet "insultant", Alexandra Franceschia, porte-parole du comité républicain, a rappelé que Chavez avait restreint les libertés individuelles, nationalisé le secteur privé et fait ami-ami avec des ennemis de l’Amérique comme Fidel Castro (Cuba), Mahmoud Ahmadinejad (Iran), ou Bachar Al-Assad (Syrie). "On devrait se tenir à côté du peuple vénézuélien dans l’espoir d’une transition démocratique, plutôt que de louer un dictateur".

Charismatique pour certains, une brute pour d'autres

L’ ancien président Jimmy Carter, qui a toujours affiché une certaine sympathie pour le chef d'Etat du Venezuela, s’est lui aussi pris une volée de bois vert pour avoir publié un communiqué (...)

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