Mort de Frédéric Mitterrand: ses funérailles prévues ce mardi après-midi à Paris

Personnalités ou anonymes pourront rendre un dernier hommage à l'ancien ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, mort la semaine passée à l'âge de 76 ans, ce mardi 26 mars après-midi à l'Église Saint-Thomas d'Aquin à Paris.

Le lieu de culte originel fut construit sur l'ancien emplacement du jardin de la reine Margot, surnom de Marguerite de Valois (1553-1615), et accueillit les obsèques de l'acteur Jean Rochefort en 2017. Un choix idéal pour ce passionné d'Histoire, friand des têtes couronnées, et grand cinéphile qui anima notamment l'émission télé "Étoiles et toiles" dédiées aux stars du 7e art.

Décédé d'un cancer

La messe de funérailles aura lieu à 15h et sera ouverte au public, selon la capacité de l'église, après la famille et les personnalités invitées. Une crémation aura lieu dans les jours qui suivront dans l'intimité familiale.

Parmi les musiques choisies par le défunt avant sa disparition, des "Gospels" de Liz McComb, l'"Ave Maria" de Charles Gounod ou encore "L'amitié" de Françoise Hardy.

Neveu de l'ancien chef de l'État François Mitterrand, ministre sous le président Nicolas Sarkozy et homme de télévision, Frédéric Mitterrand est mort après une lutte de "plusieurs mois contre un cancer agressif", selon sa famille.

Dans un communiqué, l'Élysée avait salué "un serviteur de l'État et un grand conteur du siècle, qui savait faire vivre les imaginaires qui nous constituent, et qui nous relient".

De nombreuses personnalités politiques lui ont rendu hommage. C'était "un homme profondément cultivé et délicat, un être à part, sensible et attachant, une personnalité inclassable si loin de la vie partisane", a ainsi décrit Nicolas Sarkozy.

Polémique en 2005

"La mort de Frédéric Mitterrand me bouleverse", avait réagi de son côté Jack Lang, ancien ministre de la Culture. "Il a tout au long de sa vie servi les arts avec passion, érudition et amour. Notre fidélité commune pour François Mitterrand nous unissait profondément", poursuivait le président de l'Institut du monde arabe de Paris.

Frédéric Mitterrand était aussi écrivain. Il avait créé la polémique en 2005 en faisant le récit de ses relations sexuelles tarifées en Thaïlande et au Maghreb, sa "mauvaise vie". Il s'était défendu publiquement de toute relation avec des mineurs ou d'apologie de la pédocriminalité. La liste des invités aux funérailles n'est pas encore connue dans le détail.

Article original publié sur BFMTV.com