Mort d'Yvan Colonna en prison: sa famille attaque l'Etat en justice

Photo d'Yvan Colonna diffusée en 1999 après l'assassinat du préfet Érignac - AFP
Photo d'Yvan Colonna diffusée en 1999 après l'assassinat du préfet Érignac - AFP

La famille d'Yvan Colonna, le militant indépendantiste corse condamné à la réclusion à perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac en 1998, et mort le 21 mars dernier après avoir été agressé en prison, attaque l'Etat en justice devant le tribunal administratif de Marseille, annonce son avocat ce mercredi.

Le militant indépendantiste corse avait été violemment agressé par un codétenu le 2 mars à la prison d'Arles. Il avait ensuite été hospitalisé, avant de mourir dix-neuf jours plus tard.

Les parents, l'épouse, le frère, la soeur et les deux enfants d'Yvan Colonna "considèrent que l'administration pénitentiaire est juridiquement responsable de son décès", a expliqué Me Patrice Spinosi, l'un des avocats de la famille, dans un communiqué à l'AFP.

Entendus par la commission des lois de l'Assemblée nationale mercredi dernier, le directeur et l'ancienne cheffe de la maison centrale d'Arles, où s'est déroulée l'agression, ont tour à tour répondu aux questions des élus sur le profil de l'assaillant, Franck Elong Abe, ainsi que sur les mesures de surveillance en place au sein de l'établissement.

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Marc Ollier, l'actuel directeur de la prison d'Arles, avait notamment affirmé qu'il était "impossible" de surveiller tous les détenus en même temps, et ce malgré le fait qu'Yvan Colonna et son agresseur avait tous deux le statut de Détenu particulièrement signalé.

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