Mort d’Inouk : quel est l'avenir des orques en France ? PETA nous répond

Leur décès a relancé le débat sur le sort des orques en captivité. En octobre 2023 l’orque mâle Moana, âgé de 12 ans, est décédé en raison d’une septicémie bactérienne aiguë, dans le parc Marineland d’Antibes. 5 mois plus tard, c’est Inouk qui le rejoint. Pourtant, les scientifiques et les associations de protection des mammifères n’ont cessé d’alerter sur les conséquences néfastes de cette captivité dans ces bassins aquatiques : « leur mauvaise santé est principalement due à un environnement très appauvri : les animaux n’ont rien pour s’occuper, ils s’ennuient énormément, alors ils rongent des choses… 100 % des mâles adultes en captivité ont la nageoire dorsale affaissée et, ça, c’est uniquement dû au fait qu’ils vivent en captivité. », précise la biologiste Ingrid Visser, spécialisée dans l’étude des orques, à l’association OneVoice. Mais alors qu’en est-il de l’avenir des derniers orques (Wikie et Keijo) présents dans le parc de Marineland ? Existe-t-il des alternatives pour les protéger ? Anissa Putois, porte-parole de PETA, nous en dit plus.

C’est toujours impressionnant de voir des orques attraper des balles ou sauter au travers de cerceaux dans des bassins. Mais en réalité, cet environnement exigu n’est pas favorable au bien-être de ce mammifère. Les orques, dans leur milieu naturel, nagent de longues distances et cohabitent avec d’autres espèces, or dans les bassins des parcs aquatiques : “ [les orques] n’ont jamais fait l’expérience de vivre dans l’océan, ni de chasser (...)

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