Mort d’Emile au Vernet : une gendarme qui a participé à l’enquête sort du silence et s’en prend aux habitants du hameau

Le 30 mars dernier, le crâne d'Emile, un enfant de deux ans et demi disparu neuf mois auparavant, était retrouvé par une promeneuse dans une forêt située non loin du Haut-Vernet, un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. Depuis, les analyses des ossements et des vêtements de l'enfant sont en cours à l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) à Pontoise, explique BFM TV. Mais les résultats se font attendre, et l'incertitude grandit au sein de la population du Vernet. De nombreux villageois refusent de croire à la version officielle d'un accident. Ils estiment qu'Emile a été victime d'un homicide involontaire, voire d'un crime. Cette thèse s'appuie notamment sur la distance importante entre le lieu de la disparition d'Emile et celui où son corps a été retrouvé, ainsi que par la présence de végétation dense qui aurait dû dissuader l'enfant de s'aventurer seul dans cette zone.

"Pourquoi les habitants ne veulent-ils pas y croire ?"

Face aux doutes grandissants de la population, une gendarme ayant participé à l'enquête a décidé de sortir du silence. Elle s'en prend aux habitants du Vernet, les accusant de ne pas vouloir accepter la thèse accidentelle et de faire obstacle à l'avancée de l'enquête. "Pourquoi les habitants ne veulent-ils pas y croire ? Ils n'ont jamais eu d'enfant ?", s'interroge-t-elle. "Bien sûr que ça marche un enfant, et que ça se perd", poursuit-elle. "Il va falloir que les gens se préparent à accepter (...)

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