Mort d’Ebrahim Raïssi : Ce que révèle le premier rapport d’enquête sur le crash de l’hélicoptère du président iranien
INTERNATIONAL - Un document qui veut mettre fin aux spéculations. La mort du président iranien Ebrahim Raïssi dans un crash d’hélicoptère le 19 mai avait provoqué une onde de choc au moment où une élection présidentielle était prévue en Iran le 28 juin et qu’Ebrahim Raïssi était pressenti pour remplacer le Guide suprême, Ali Khamenei, 85 ans. Sans parler de la guerre à Gaza dans laquelle Téhéran soutien aux armées pro-palestiniennes.
Dans ce contexte politique tendu, l’armée iranienne a publié un rapport ce jeudi 23 mai rejetant l’hypothèse d’un acte criminel dans le crash.
« Aucun impact de balle ou d’autre chose n’a été observé sur l’épave de l’hélicoptère », indique ce rapport préliminaire de l’état-major des forces armées publié par l’agence de presse officielle Irna.
Le « plan de vol » a été respecté
« L’hélicoptère a pris feu après avoir percuté une zone élevée », a-t-il noté, ajoutant qu’« aucune chose suspecte n’a été détectée lors des communications entre la tour de contrôle et l’équipage ».
Le rapport indique par ailleurs que l’hélicoptère suivait « un itinéraire planifié à l’avance » et observait « le plan de vol prévu » avant l’accident.
Selon cette même source, l’épave de l’hélicoptère a été trouvée tôt lundi par des drones mais le relief de la zone, « le brouillard et les basses températures » ont entravé le travail des équipes de recherche et de secours.
L’hélicoptère qui transportait Ebrahim Raïssi, mais aussi le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian et six autres personnes décédés dimanche, s’est en effet écrasé dans le nord-ouest du pays dans une zone montagneuse et boisée et alors que les conditions météorologiques étaient difficiles.
L’armée a enfin souligné qu’il fallait « plus de temps » pour enquêter sur les causes de l’accident.
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