Mort de Ben, l’artiste derrière les fameuses « écritures » était âgé de 88 ans

PARIS, FRANCE - APRIL 10:  Artist Ben, alias Benjamin Vautier attends his 'Au Casino De L'Art' : Exhibition Preview at Galerie Laurent Strouk on April 10, 2014 in Paris, France.  (Photo by Bertrand Rindoff Petroff/Getty Images)
Bertrand Rindoff Petroff / Getty Images PARIS, FRANCE - APRIL 10: Artist Ben, alias Benjamin Vautier attends his 'Au Casino De L'Art' : Exhibition Preview at Galerie Laurent Strouk on April 10, 2014 in Paris, France. (Photo by Bertrand Rindoff Petroff/Getty Images)

ARTS - Vous connaissiez forcément l’une de ses œuvres d’art. Peut-être en possédez-vous même un produit dérivé dans vos tiroirs. D’après des informations du quotidien Nice Matin confirmées par BFMTV Côte d’Azur, l’artiste Ben a été retrouvé mort à son domicile de la petite commune d’Aspremont, dans les Alpes-Maritimes, ce mercredi 5 juin. Il était âgé de 88 ans. Benjamin Vautier de son vrai nom est notamment connu pour ses « écritures », popularisées à partir des années 1960.

Il avait ainsi créé une police d’écriture, dont il se servait pour faire passer des messages dans ses œuvres d’art par le biais de phrases courtes et simples sur fond coloré uni, reproduites sur des peintures, des sérigraphies, des fresques, des dessins, et des objets. Il avait également développé des œuvres en se servant de sa seule signature.

Portrait de l'artiste français d'origine suisse, Ben (de son vrai nom Benjamin Vautier) faisant partie de l'avant-garde artistique post-moderne au Salon du Livre et de la Presse à Genève en Suisse le 29 avril 2015. Artiste Fluxus, Artiste Performeur, Art Conceptuel, apparenté au Mouvement Lettriste. (Photo by Jean-Marc ZAORSKI/Gamma-Rapho via Getty Images)

Ben appartenait au mouvement artistique Fluxus, initié dans les années 60, et qui interroge sur le rôle et la place de l’artiste et de ses œuvres au sein de la société. Ben était également connu pour sa « théorie de la nouveauté ». Pour lui, art se définissait avant tout par ce qu’il apportait de neuf et non par des qualificatifs esthétiques.

On retrouve depuis plusieurs décennies les œuvres de Ben dans l’espace public. Il avait par exemple en 2008, réimaginé les noms des stations du tramway de Nice. Plusieurs installations peuvent aussi êtres vues dans la rue, comme la célèbre Il faut se méfier des mots installée place Fréhel dans le 20e arrondissement de Paris en 1993, ou Le Mur aux mots de l’école d’arts de Blois.

Ses œuvres sont aussi exposées depuis 1970 dans de multiples musées de l’Hexagone, mais pas seulement. En effet, les créations de Ben ont rapidement dépassé le simple cadre artistique. Très tôt, Benjamin Vautier s’était associé avec la société Quo Vadis afin de donner naissance à une large gamme de produits dérivés, et notamment de fournitures scolaires. Trousses, sacs à dos, t-shirts, carnets et surtout agendas affichant des « écritures » de Ben sont omniprésents dans les rayons des librairies depuis plusieurs générations.

Plus d’informations à suivre…

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