Morin: «Je veux que la maison UDI passe le cap de 2017»

Hervé Morin lors de la campagne européenne, en mai 2014.

Le candidat à la présidence du parti centriste, rejoint par Rama Yade, durcit le ton face à Jean-Christophe Lagarde, arrivé en tête.

Dernière ligne droite pour Hervé Morin. Qualifié pour le second tour de l’élection à la présidence de l’UDI, le président du Nouveau centre ne dispose plus que de quelques jours jusqu’à la fin de la campagne vendredi pour tenter de rattraper les quelques voix de retard sur son adversaire, Jean-Christophe Lagarde, le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis), arrivé en tête d’environ 800 voix au premier tour. Lundi, dans un bar à bières du XIVe arrondissement de Paris, l’ancien ministre de Défense de Nicolas Sarkozy, accompagné de Rama Yade, candidate battue à la présidence du Parti radical (une des composantes de l’UDI), est venu papoter avec une trentaine de militants centristes serrés dans une salle à l’étage. Hervé Morin lance avant tout un appel la mobilisation de ses troupes suite à la faible participation (58,72%) qui avait marqué le premier tour.

«C’est une élection importante. La maison UDI n’est pas encore terminée. Le parti est encore faible et fragile et va être exposé aux vents de la présidentielle de 2017. Moi je veux que cette maison passe le cap de 2017», explique Hervé Morin. «L’élection du président de l’UDI n’appartient pas aux seuls électeurs de Seine-Saint-Denis», précise le candidat à la succession de Jean-Louis Borloo, taclant au passage son adversaire Jean-Christophe Lagarde qui a réalisé 40% de son score dans son département.

«Un rassembleur, pas un président de département»

«Au début, je ne voulais prendre position pour personne mais celui qui doit être élu à la tête de l’UDI doit être un rassembleur, pas un président de département mais un président de parti», renchérit Rama Yade, vice-présidente du Parti radical, plus en très bons termes avec la formation de la place de Valois depuis sa défaite électorale. Alors que le Parti radical avec à sa tête, Laurent Hénart soutient Jean-Christophe Lagarde, Rama Yade a (...)

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