« Moonfall » : une nouvelle catastrophe signée Roland Emmerich à éviter de toute urgence

Halle berry, Luke Wilson et John Bradley.  - Credit:Metropolitan Film Export
Halle berry, Luke Wilson et John Bradley. - Credit:Metropolitan Film Export

Independance Day, Godzilla, Le Jour d'après, 2012… Depuis plus de 25 ans, Roland Emmerich est toujours prêt à décrocher la lune pour mieux ravager la Terre. Mais avec son nouveau film, notre saint patron de l'apocalypse a vraiment pris son obsessionnelle mission au pied de la lettre. Malheureusement pour lui (et pour nous), le grand mamamouchi hollywoodien des cataclysmes, l'empereur des lendemains de ruines, le Napoléon de la destruction trébuche cette fois sur un cratère trop grand pour lui. Moonfall débarque ce soir et le moins que l'on puisse dire, c'est que la première chaîne n'a pas décroché la lune pour vous.

Moonfall, c'est du lourd et du gros : dans cette coproduction américano-chinoise plutôt cheap à moins de 150 millions de dollars, notre satellite naturel a dévié de son orbite et se rapproche inexorablement de la planète bleue, causant un menu fretin de catastrophes (tsunamis, chaos gravitationnel, disparition de l'atmosphère, la routine…) avant l'inévitable destruction globale.

Mais ce n'est pas tout ! Un trio de héros constitué de la patronne de la Nasa Jocinda Fowler (Halle Berry), de l'astronaute déchu Brian Harper (Patrick Wilson) et du podcasteur complotiste et lanceur d'alerte K. C. Houseman (John Bradley, ex Samwell Tarly dans Game of Thrones) découvre que la cause de ce désastre cosmique n'est autre qu'une entité extraterrestre. Nichée au cœur de l'astre – dont on apprend qu'il s'agit en réalité d'une mégastructure artificielle –, l'inte [...] Lire la suite