Montpellier : un sexagénaire soupçonné d'avoir maquillé le meurtre de sa femme en suicide

L'homme de 67 ans est soupçonné d'avoir tué son épouse en l'étranglant avant de modifier la disposition des lieux pour faire croire à un suicide. Il nie les faits.

C'est lui qui avait appelé les secours. Un homme de 67 ans a été mis en examen jeudi à Montpellier dans le cadre de l'enquête sur le décès de son épouse. Les enquêteurs soupçonnent le sexagénaire d'avoir étranglé la femme de 47 ans avant de modifier la scène de crime dans le but de faire croire à un suicide, rapportent Le Midi Libre et France Bleu Hérault.

La quadragénaire a été retrouvée pendue avec une laisse de chien par les secours après l'appel de son mari. Encore en vie au moment de sa prise en charge par les pompiers, elle décède quelques jours plus tard à l'hôpital.

Plusieurs incohérences décelées par les enquêteurs

Les enquêteurs privilégient d'abord la thèse du suicide, de moins en moins envisagée, mais plusieurs incohérences leur font considérer celle du meurtre. Les traces retrouvées sur le cou de la victime ne correspondent pas à celles de la laisse mais plutôt à celles d'un étranglement.

L'homme explique également que sa compagne était suicidaire et dépressive, des qualificatifs que réfutent les proches de la victime.

Il y aurait pas ailleurs un motif pour le meurtre puisque la femme avait un amant et que le mis en examen le savait. Cet homme explique que sa maîtresse était sous l'emprise de son mari, un homme qu'il qualifie de froid et de manipulateur. Le mari dit qu'il ne savait rien de cette liaison et nie toute culpabilité.

Article original publié sur BFMTV.com

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