Montebourg, Cincinnatus sur le retour ?

L'ancien ministre de l'Economie français Arnaud Montebourg le 23 août 2015 à Frangy-en-Bresse, en Saône-et-Loire.

Dans «L'Alternative Arnaud Montebourg», un livre à paraître jeudi, l'ex-ministre qui fustige le «sarkhollandisme» reste encore mystérieux sur ses intentions. Pas sur ses ambitions.

Ce sont deux petites phrases d’Arnaud Montebourg à la fin d’un nouveau livre-enquête (1) qui lui est consacré : «Mes projets personnels seront connus lorsqu’ils seront annoncés. Je n’ai rien à vous dire de plus […] Les seuls qui connaissent le puzzle dont vous parlez, outre Aurélie [Filippetti, l’ex-ministre de la Culture qui est aussi sa compagne, ndlr], sont certains de mes compagnons de promotion de l’Insead [l’école d’affaires internationales dont il a suivi les cours en 2015, ndlr] avec qui nous avons échangé à Fontainebleau sur nos différents rêves, nos idées et nos projets professionnels.»

Si ce n’est pas l’annonce officielle de son retour, celui qui a pris «exemple» sur l’empereur romain Cincinnatus (lequel «préféra quitter le pouvoir pour retourner à ses champs et à ses charrues») lorsqu’il s’est fait sortir du gouvernement en août 2014, s’apprête à passer à la «phase 2» de son parcours politique post-ministre. Candidat à la présidentielle ? Pas encore. A la primaire ? Trop tôt pour se déclarer. Mais Montebourg se prépare.

Gaullisme social

Cette enquête politique de 338 pages écrite par Antonio Rodriguez, journaliste à l’AFP qui l’a suivi entre 2012 et 2014 lorsque Montebourg était ministre à Bercy, s’appuie sur de nombreux entretiens avec l’intéressé, avec ses proches – et même avec l’ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault ! Et sa conclusion est claire : le socialiste «est prêt». «Prêt» à une «revanche» contre François Hollande. «Prêt» à s’attaquer au «sarkhollandisme» en lui opposant son «gaullisme social» : «N’ayons pas peur des mots, explique Montebourg à l’auteur. Si j’avais à définir, ce serait une sorte de gaullisme social. Une synthèse entre le colbertisme, l’amour de l’entreprise, la liberté d’innovation et la protection des gens qui travaillent, parce qu’ils (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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