"Ils m'ont fait tout ce qu'on peut faire" : Victime d’un viol collectif à 12 ans, Amélie Nothomb évoque son agression
Ce lundi 28 août, Léa Salamé recevait Amélie Nothomb à l’antenne de France Inter à l’occasion de la sortie de son dernier roman, Psychopompe ans lequel l’écrivaine revient sur la terrible agression sexuelle dont elle a été victime dans les années 70. Un drame survenu sur une plage lors de ses vacances au Bengladesh, alors qu’elle était âgée de 12 ans.
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« Pauvre petite » sont les seuls mots de consolation que sa mère lui adresse à l’époque après le drame « ça peut avoir l’air dérisoire, mais je remercie profondément ma mère d’avoir dit ça parce que ce sont les seules paroles qui ont commenté et avalisé ce qui s’est passé » explique Amélie Nothomb avant d’ajouter « Si ma mère n’avais pas dit ces deux mot-là, le silence aurait été absolu. C’était une autre époque, c’était les années 70…»
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Léa Salamé évoque également la crainte de ne pas être crue « plus grave que cela, je ne me serais pas crue » rétorque l’écrivaine. « Il n’y a eu aucun commentaire de personne, aucune suite d’aucune sorte… J’aurais très bien pu penser que j’avais complètement déliré, que j’avais inventé cet épisode absolument abominable de ma vie. Grâce aux deux paroles de ma mère, j’ai su que ça s’était vraiment passé ». Dans son dernier roman Amélie Nothomb a décidé de raconter son agression « il m’ont fait tout ce qu’on peut faire » a-t-elle écrit mais explique ne pas avoir vu ses agresseurs « je savais à peine ce qu’il se passait. Je le sentais, je me souviens parfaitement de cette sensation. Mais je ne peux pas davantage le décrire… j’étais là, ...
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