"Monsieur Bolloré, je tiens à m'excuser" : Guillaume Meurice ironise après la non-parution de son livre

L'humoriste de France Inter a signé un édito humoristique dans les colonnes du dernier numéro de "Sine Mensuel".

Il riposte à la plume. Dans les colonnes du dernier numéro de "Siné Mensuel", Guillaume Meurice, trublion de la station France Inter, revient sur la non-parution de son livre après une plaisanterie sur Vincent Bolloré. Avec Nathalie Gendrot, le comique devait fait paraître l'ouvrage "Le fin mot de l'Histoire de France en 200 expressions décapantes" aux éditions Le Robert. Mais des blagues sur l'industriel breton ont posé problème, la maison d'édition étant une propriété du groupe Editis, filiale de Vivendi, dont le premier actionnaire est... Vincent Bolloré.

"Je cherche simplement à vous confesser un péché de faiblesse"

"Monsieur Bolloré, par ces quelques mots, je tiens à m'excuser de mon vil comportement. Il y a quelques jours, avec mon amie Nathalie Gendrot, nous avons tenté de publier un livre aux éditions Le Robert, propriété du groupe Editis, lui-même détenu par le groupe Vivendi, votre joyau, votre chef-d'oeuvre", commence Guillaume Meurice. Et de poursuivre : "Seulement, voilà, par le truchement de ma méprisable bassesse, j'ai eu l'outrecuidante effronterie d'écrire dans ces pages une malheureuse plaisanterie brocardant votre auguste personne. Bien mal m'en a pris".

Avec son célèbre second degré, le poil à gratter de la première radio de France donne "raison" à Vincent Bolloré : "Je ne cherche en aucun cas à minimiser la gravité de mon acte, mais simplement à vous confesser un péché de faiblesse, influencé que je fus...

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VIDÉO - Vincent Bolloré : Quand le puissant patron a quitté sa femme pour... sa belle-soeur

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