Monsieur Batignole (France 2) : Quand Gérard Jugnot s'inspire de son grand-père

Dans Paris occupé par les Allemands, Edmond Batignole, charcutier-traiteur, n'est pas des plus à plaindre. Mais, entre sa femme revêche à la caisse et sa fille Micheline, que doit bientôt épouser son colocataire Pierre-Jean, antisémite et collabo, il n'aspire qu'à une chose : qu'on lui fiche la paix. Aussi, ce matin-là, assiste-t-il, sans ciller, à l'arrestation par la police française des Bernstein, ses voisins, que Pierre-Jean a dénoncés. Trois jours plus tard, grâce aux «relations» de son futur gendre, les Batignole quittent leur deux-pièces pour investir le 200 m2 des Bernstein. L'événement ne réjouit pas vraiment Edmond, ce qui ne l'empêche nullement de pendre la crémaillère avec les SS. Alors que la fête bat son plein, Simon, le cadet des Bernstein, frappe à la porte...

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Pour le personnage de Batignole, charcutier parisien qui va sauver des Juifs pendant l’Occupation, Gérard Jugnot s’est beaucoup inspiré de son propre grand-père, boucher de son état. Non sans émotion, l’acteur-réalisateur se souvient : "Il était boucher dans le 19e arrondissement de Paris. C’était le héros de ma jeunesse, il a refusé le marché noir." Modèle d’intégrité, l’homme a fait faillite pendant la ... Lire la suite sur Télé 7 Jours

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