Mois des fiertés : être aromantique, c'est quoi ?

Le mois des fiertés est l'occasion de faire le point sur les orientations sexuelles et romantiques qui peuvent exister au-delà de la norme hétéro, soit le couple exclusif composé d'une femme et d'un homme. Alors que la majorité des personnes sont alloromantiques, c'est-à-dire qu'elles éprouvent une attirance romantique, certaines sont aromantiques. Elles n'éprouvent pas d'attirance romantique, mais ne sont pas pour autant asexuelles.

L’aromantisme se définit simplement comme l’absence d’attirance sentimentale pour une autre personne, peu importe qu'il s'agisse d'un homme, d'une femme, d'une personne non-binaire. Ces aromantiques peuvent être asexuels, mais pas nécessairement. En effet, l'asexualité implique une absence ou une très faible attraction sexuelle. Pour les asexuel.e.s, cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'émotions romantiques, contrairement aux aromantiques, qui eux ou elles peuvent ressentir une attraction sexuelle, peu importe leur orientation (hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle...). Dans les deux cas, les personnes aromantiques ou asexuelles peuvent avoir des relations intimes.

Effectivement, les individus qui se définissent comme aromantique ne peuvent, en théorie, pas tomber amoureux. Il ne s'agirait pas d'un état qui s'installerait à la suite d'un choc psychologique ou émotionnel. Selon Milène Leroy, conseillère-médiatrice en genre et sexualité interrogée par Santé Magazine, c'est une condition innée : "on ne devient pas aromantique, on l'est". D’ailleurs, (...)

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