Moby quitte Twitter et s’en prend à Elon Musk dans un dernier message

LOS ANGELES, CALIFORNIA - MARCH 07: Musician Moby performs onstage during the 7th Annual Adopt the Arts Benefit Gala at The Wiltern on March 07, 2019 in Los Angeles, California. (Photo by Scott Dudelson/Getty Images)
Scott Dudelson / Getty Images LOS ANGELES, CALIFORNIA - MARCH 07: Musician Moby performs onstage during the 7th Annual Adopt the Arts Benefit Gala at The Wiltern on March 07, 2019 in Los Angeles, California. (Photo by Scott Dudelson/Getty Images)

PEOPLE - Moby rejoint le front contre Elon Musk. Ce mardi 29 novembre, le musicien américain de 57 ans a annoncé prendre une décision forte : il met un terme à son activité sur Twitter, lui qui a pourtant toujours été très actif sur le réseau social depuis son inscription en 2008.

« Ceci sera mon dernier tweet, écrit le défenseur du bien-être animal. La nuit dernière, Elon Musk a partagé un mème antisémite utilisé par l’alt-right [terme désignant l’extrême droite américaine, ndlr], une fausse histoire attribuée à CNN, une image des flingues sur sa table de chevet. »

Il ajoute : « Twitter est devenu un cloaque de racisme, d’antisémitisme, de désinformation et de haine de l’extrême droite. Et il est temps de le quitter. »

Comme lui, d’autres célébrités ont pris une décision similaire, à l’instar de la créatrice de Grey’s Anatomy Shonda Rhimes, l’actrice Whoopi Goldberg ou la mannequin Gigi Hadid. Certaines entreprises, aussi. C’est le cas de Balenciaga. Plus rare : en Slovénie, le parti au pouvoir en a fait de même.

Le retour des « fake news » sur le Covid

Les mots de Moby nous parviennent, eux, à un moment très clivant. Depuis quelques jours, Twitter n’applique plus son règlement concernant les informations trompeuses sur le Covid-19, a-t-on appris ce même mardi dans un communiqué de l’entreprise.

Comme Facebook, Instagram et YouTube, pendant la pandémie, la plateforme de microblogging avait mis en place des règles spécifiques pour lutter contre les « fake news » de santé. Elle avait notamment décidé de signaler et de retirer les messages contenant de la désinformation sur les vaccins contre le Covid, puis de suspendre les comptes concernés au bout de cinq rappels à l’ordre.

Mais voilà, Elon Musk, propriétaire et patron de la plateforme depuis un mois, prône une vision absolue de la liberté d’expression. Or, ce dernier n’a jamais fait mystère de son opinion au sujet des restrictions sanitaires mises en place pendant la pandémie, surtout quand elles signifiaient la fermeture temporaire de son usine Tesla en Californie.

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