Missiles nord-coréens : les États-Unis fustigent l’ONU

Les États-Unis accusent, sans les nommer, la Russie et la Chine de servir de bouclier à Pyongyang au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies.  - Credit:BENJAMIN POLGE / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Les États-Unis accusent, sans les nommer, la Russie et la Chine de servir de bouclier à Pyongyang au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies. - Credit:BENJAMIN POLGE / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Les États-Unis accusent, sans les nommer, la Russie et la Chine de servir de bouclier à Pyongyang au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies. Aussi, le ton est monté, lundi 20 février, au lendemain de nouveaux tirs de missiles de la Corée du Nord. « Face à des lancements sans précédent l'an dernier, deux membres permanents nous ont forcé au silence malgré les violations répétées de la Corée du Nord », a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU Linda Thomas-Greenfield, en référence au veto de la Chine et de la Russie en mai dernier contre une résolution imposant de nouvelles sanctions contre Pyongyang.

« Sur ce sujet vital, le silence conduit à l'inutilité », a-t-elle ajouté lors d'une réunion d'urgence du Conseil après de nouveaux tirs de missiles ces derniers jours par la Corée du Nord. « L'absence d'action du Conseil est plus que honteuse, elle est dangereuse », mais cet « échec » à agir qui « encourage » la Corée du Nord à ces tirs « sans crainte de conséquences », « n'est pas collectif, il est spécifique », a-t-elle insisté.

« La réalité est que ceux qui protègent la Corée du Nord des conséquences de ces tests […] mettent l'Asie et le monde entier en danger », a-t-elle indiqué, estimant que grâce aux sanctions votées par le Conseil en 2017, Pyongyang « s'était abstenu de provocations majeures pendant près de cinq ans ».

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