Le ministre iranien Zarif à Biarritz, les dessous d’un coup de théâtre

Cela faisait des semaines que l’Elysée et le Quai d’Orsay tentaient de profiter des échéances pour faire bouger les lignes dans le bras de fer qui oppose la Maison-Blanche et le régime iranien. En début de semaine, la presse iranienne laisse entendre que des entretiens pourraient avoir lieu à Paris avant le G7 afin que l’on fasse le point. A Paris la ligne reste la même. Emmanuel Macron s’en explique mercredi devant l’association de la presse présidentielle : "On doit avoir une discussion au sommet sur comment on gère le dossier iranien, on a des vrais désaccords au sein du G7, avec trois puissances européennes et le Japon qui ont une position assez claire, un rapport avec l'Iran totalement assumé, et les Américains [...) qui ont décidé de changer totalement de ligne".

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Comment obtenir "une désescalade", "une pause" dans la crise qui puisse profiter à de nouvelles négociations? La France propose aux Iraniens de revenir sur leur décision de contrevenir à certaines des dispositions de l’accord de Vienne de 2015 sur le nucléaire (JCPOA). Si cette condition était respectée, Paris pourrait essayer obtenir de Washington un assouplissement de la politique de "pression maximale" qui passerait, par exemple, par des autorisations d’exporter un certain montant de leur production pétrolière, ou en accordant des dérogations à certains de leurs partenaires pour acheter du pétrole iranien.

Un geste attendu de la ...


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