Migrations et naufrages se poursuivent dans le golfe d'Aden, une route de migration maritime périlleuse

Sur l’année 2023, au moins 698 personnes ont péri en tentant de traverser le Golfe d’Aden d’après l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Un chiffre qui pourrait être plus élevé selon l’agence, car certaines tragédies passent inaperçues.

Avec notre correspondante à Nairobi, Albane Thirouard

Au moins 38 migrants ont perdu la vie lors du naufrage de leur embarcation en début de semaine au large de Djibouti. 23 personnes ont été secourues, 5 sont portées disparues. Les migrants, des Éthiopiens, rentraient du Yémen après avoir tenté d’atteindre les pays du Golfe.

Cette tragédie rappelle la dangerosité de cette route migratoire. L’agence onusienne pour les migrations considère d'ailleurs cet itinéraire comme l’une des plus dangereuses au monde. Les migrants partent de Djibouti ou de la Somalie, traversent le golfe d’Aden pour arriver au Yémen d’où ils espèrent pouvoir atteindre l’Arabie saoudite.

Ils sont en grande majorité d’origine éthiopienne, une partie originaire de Somalie. Ils fuient des conditions économiques difficiles, des conflits ou encore des catastrophes climatiques, comme la sécheresse qui a touché les deux pays ces dernières années. Avec l’espoir de trouver un emploi dans les pays du Golfe.

Mais plusieurs milliers d’entre eux se retrouvent coincés au Yémen, d’après l’OIM, et sont souvent détenus dans des camps ou déplacés à l’intérieur du pays.


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