Le microparti de Marine le Pen soupçonné d’escroquerie

Marine Le Pen le 30 mars.

Le journal le Monde a révélé, hier, qu’une information judiciaire contre X a été ouverte par le parquet de Paris le 3 avril pour «escroquerie en bande organisée» et «faux et usage de faux», à propos de Jeanne, le microparti de Marine Le Pen. Cela fait suite à une enquête préliminaire débutée en 2013 après signalement de la Commission des comptes de campagne, comme l’avait à l’époque révélé Mediapart. Le parquet enquêtait notamment sur des prêts accordés par Jeanne à des candidats FN pour les cantonales de 2011 et les législatives de 2012. Des prêts aux taux d’intérêt élevés (6,5 % ou 7 % selon Mediapart) et dont certains ont été inclus dans les frais de campagne, et donc remboursés. Le Monde assure aussi que des perquisitions ont eu lieu le 7 avril, «visant la galaxie Riwal, l’entreprise de Frédéric Chatillon, chargée de l’ensemble du matériel de campagne du FN». Marine Le Pen a réagi hier sur Twitter : «Enquêtes, informations judiciaires, perquisitions, le pouvoir socialiste ne manque pas d’imagination face à son opposition politique.»

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