Michel Sardou évoque sa rivalité avec Claude François : "Je lui ai dit que sa version de Comme d’habitude était nulle"

Avec plus de 300 chansons et cent millions de disques vendus, Michel Sardou s'est imposé comme le chanteur populaire par excellence. A l'occasion de sa dernière tournée, "Je me souviens d'un adieu", il a accepté de se livrer, chez lui, en Normandie, à Augustin Trapenard. Dernier géant de la variété populaire, Michel Sardou est une icône de la chanson française. Ses succès rythment la vie des Français depuis six décennies et font désormais partie du patrimoine national. Ses chansons sont inscrites dans la mémoire collective.

Une concurrence bon enfant avec Claude François

Pour faire « enrager » Cloclo, Michel Sardou lance MS Magazine pour contrer Podium. Et ce n’est pas tout. « Je lui ai dit que sa version de Comme d’habitude était nulle, se rappelle le chanteur. Il m’a répondu : “Fais la tienne !” J’ai alors pris le pari non seulement de la faire, mais aussi d’en vendre trois fois plus que lui ! »

Mon ami Johnny

« Je suis quelqu’un qui se renferme, dit-il. On a toujours un petit coin de parano en nous. Alors je mets des barrières et on me fout la paix. » Il partage cette inclinaison pour la solitude avec son ami Johnny Hallyday. Sardou va ainsi rendre hommage à son ami, brûlé par la gloire, à travers une chanson intitulée Hallyday (Le Phénix) (1973).

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La valse des étiquettes

Taxé d’homophobie à la sortie du Rire du sergent (1971) ou de misogynie lorsqu’il chante Être une femme (1980), Michel Sardou explose son étiquette de conservateur en chantant Le Privilège, un titre sur l’homosexualité, dans lequel il met en scène un adolescent inscrit dans un pensionnat et qui se questionne sur la difficulté de faire son coming-out à ses parents.

Sardou, autoportrait, vendredi 29 mars à 21h10 sur France 3

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