Michel Cymes fait un constat franc sur le #MeToo hôpital : "J'en ai croisé des dingues !"

C'est un mouvement qui a pris de l'ampleur. Lors des dernières semaines, plusieurs voix se sont élevées afin de porter #MeToo hôpital. À l'image de ce qui a pu se passer dans le monde du cinéma ou du stand-up, des femmes prennent la parole afin de dénoncer des comportements inappropriés au sein d'établissements hospitaliers. L’infectiologue Karine Lacombe a notamment accusé publiquement l’urgentiste Patrick Pelloux.

Marine Lorphelin monte au créneau

En avril dernier, la Miss France 2013 postait une vidéo sur Instagram dans laquelle elle évoquait ce mouvement #MeToo hôpital. "Merci à tous les soignants, médecins inclus, qui témoignent de ce qui se passe dans les couloirs de l’hôpital. Malheureusement, j’en ai aussi fait les frais. J’avais déjà été élue Miss France et j’ai eu droit à des dizaines de blagues de cul graveleuses, des questions sur mon intimité, des mains baladeuses et des comportements vraiment inappropriés. J’étais jeune et on disait qu’il fallait accepter ces comportements habituels et normaux attribués à des anciens médecins de l’ancienne génération. Et surtout il ne faut pas faire de vagues à l’hôpital si tu veux valider ton stage", confiait-elle sur le réseau social.