Michel Bussi (L'Île prisonnière, France 2): "J’ai gardé cette histoire dans un tiroir pendant plus de trente ans"

Contrairement aux adaptations de Maman a tort (en 2018, pour France 2), Un avion sans elle (en 2019, pour M6) et Le temps est assassin (en 2019, pour TF1), qu’est-ce qui vous a incité à écrire directement pour le petit écran ?

Michel Bussi : J’ai gardé cette histoire dans un tiroir pendant plus de trente ans. La porter à l’écran était l’un de mes projets prioritaires. Pour moi, ce récit ne pouvait faire l’objet d’un roman, mais collait plutôt aux exigences d’une série. Quand France Télévisions a fait savoir son désir d’une création originale, j’ai sauté sur l’occasion et entamé son développement avec mon ami et scénariste Christian Clères.

Vous racontez la prise de contrôle d’une île bretonne par un commando armé d’activistes environnementaux. Aviez-vous imaginé, trente ans plus tôt, l’émergence de l’écoterrorisme ?

Non. Dans la première mouture, il n’était pas question d’écoterrorisme. J’avais construit ce récit sur le thème d’un village coupé du monde, qui entre en résistance contre un envahisseur. Et puis les enjeux climatiques se sont retrouvés au centre des préoccupations. L’inquiétude pour l’avenir de la planète peut pousser les plus désespérés à des actions extrêmes. Ce n’est pas dirigé contre les écologistes. Je suis d’autant plus touché par les questions en...

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