Michael Douglas, le fils prodige (Arte) : Comment Michael Douglas est parvenu à s'affranchir de la gloire de son père

À l’ombre de Spartacus

Fils de l’immense Kirk Douglas, Michael a mis longtemps pour accepter sa ressemblance et affirmer sa différence. Comment briller à côté d’une telle étoile ? Gamin, il le suit sur les plateaux, croise toutes les vedettes de l’âge d’or de Hollywood. Il en veut au cinéma, qui lui vole son père. Devenir acteur : sûrement pas !

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À l’école de la rue

Étudiant et activiste hippie, Michael choisit, « par facilité », l’option théâtre. Et, sans conviction, tourne le pilote d’une série policière, Les Rues de San Francisco, avec Karl Malden, qui devient son mentor. Pendant quatre ans, Michael apprend le métier avant de s’improviser producteur avec Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975). En donnant le rôle au génial Jack Nicholson (plutôt qu’à son père, détenteur des droits), il devient multimillionnaire, à 30 ans.

À la grâce de Wall Street

En incarnant Gordon Gekko, le trader à l’avidité légendaire imaginé par Oliver Stone, il remporte, en 1988, l’Oscar que son père n’a jamais eu : « Cela signifiait tant pour moi. Je n’étais plus le fils de Kirk. » Et son paternel de jubiler : « Une très belle femme m’a abordé pour me demander si j’étais bien le père de Michael ! »

Michael Douglas, le fils prodige, lundi 13 novembre à 22h40 sur Arte

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