Mia Schem, ancienne otage du Hamas, se fait tatouer un message d’espoir sur l’avant-bras

Mia Schem s’est fait tatouer la phrase « Nous danserons à nouveau », en anglais, sur le bras gauche avec la date du 7 octobre 2023, jour de l’attaque terroriste du Hamas.
Instagram Mia Schem Mia Schem s’est fait tatouer la phrase « Nous danserons à nouveau », en anglais, sur le bras gauche avec la date du 7 octobre 2023, jour de l’attaque terroriste du Hamas.

PROCHE ORIENT - « Nous danserons à nouveau. » Cette phrase, Mia Schem se l’est fait tatouer en anglais (« We will dance again ») sur l’avant-bras gauche quelques jours après sa libération. Juste dessous ces quelques mots, la Franco-israélienne de 21 ans a ajouté la date qu’elle n’oubliera jamais : 7 octobre 2023.

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Ce jour-là, comme des milliers de jeunes Israéliens, elle dansait au festival de musique électronique « Tribe of Nova » qui a été attaqué par les terroristes du Hamas. S’en est suivi, pour elle, une cinquantaine de jours comme otage du groupe islamiste jusqu’à sa libération le 30 novembre.

Dans un message publié sur Instagram où l’on voit ce tatouage, mais aussi son plâtre au bras droit, stigmate de ses blessures, la jeune femme a une pensée pour tous ceux qui ont perdu la vie dans cette attaque. « Je n’oublierai jamais. La douleur et la peur, les spectacles difficiles, les amis qui ne reviendront pas », écrit-elle en hébreu. Elle évoque aussi « ceux que nous devons retrouver », à savoir les dizaines d’otages qui sont encore aux mains du Hamas, 138 selon le dernier bilan israélien. « Nous devons encore gagner, nous allons encore danser ! », conclut-elle.

Fin novembre, Emmanuel Macron avait salué la libération de Mia Schem, partageant cette « grande joie avec sa famille et tous les Français ». Quelques semaines plus tôt, il avait dénoncé « une mise en scène odieuse » après la publication par le Hamas d’une vidéo dans laquelle apparaissait la jeune femme. Sur les images, on l’apercevait éveillée et allongée, mais blessée au bras. « S’il vous plaît, faites-moi sortir d’ici le plus vite possible », pouvait-on l’entendre supplier dans une deuxième séquence.

Un autre Français, Eliya Toledano, avait été capturé lors du festival de musique. Il est (comme Ofer Kalderon, Ohad Yahalomi et Orion Hernandez-Radou) toujours retenu en otage par le Hamas.

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