MH370 : un nouveau rapport apporte un élément clé - « Il n’existe plus aucune ambiguïté »

Les recherches des débris du MH370 vont-elles reprendre ? C’est en tout cas ce qu’espèrent l’ingénieur français Jean-Luc Marchand, spécialiste de l’aéronautique, et Patrick Blelly, commandant de bord retraité d’Air France, qui se sont procuré des données issues des radars militaires malaisiens jusque-là inconnues du public et qui les ont partagés avec un journaliste de « Ouest-France ».

Déjà auteurs d’un rapport indépendant sur la disparition du Boeing 777 du vol MH370 de la Malaysia Airlines, les deux hommes ont pu analyser de nouvelles données issues des radars militaires malaisiens, jusqu’alors inconnues du public. Et pour eux, « il n’existe plus aucune ambiguïté sur le fait que l’avion était piloté à la main » bien après sa disparition des radars…

« S’assurer que personne ne bouge »

Depuis le jour tragique de sa disparition, le 8 mars 2014, les scientifiques ont toujours affirmé que l’avion avait disparu des radars à 1 h 20, heure locale. Mais les radars militaires malaisiens ont, en réalité, continué d’enregistrer l’activité de l’avion et les données ont été transmises par la Malaisie aux autorités australiennes et donc analysées par deux Français.

Ils expliquent que si l’appareil suivait le couloir aérien en direction de Pékin à l’altitude de croisière prévue : 35 000 pieds au moment de sa disparition, il a, immédiatement après son dernier message aux contrôleurs aériens, effectué un demi-tour « très serré », suggérant « un pilotage manuel ». « L’avion est ensuit...


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