Mexique, Twitter et Angola : les informations de la nuit

Arrestation d’un narcotrafiquant historique au Mexique. Rafael Caro Quintero, l’un des fondateurs du cartel de Guadalajara dans les années 70, en cavale depuis 2015, a été arrêté vendredi dans l’État mexicain du Chihuahua (nord), rapporte l’hebdomadaire mexicain Proceso, qui avait publié en 2016 une interview du fugitif. Caro Quintero sera incarcéré dans la prison de haute sécurité d’Altiplano – d’où s’était échappé El Chapo en 2015 – durant son processus d’extradition vers les États-Unis, où il était l’une des dix personnes les plus recherchées par le FBI. “Le gouvernement américain veut le juger pour l’enlèvement et le meurtre de l’agent de l’agence antidrogue américaine (DEA) Enrique ‘Kiki’ Camarena, perpétré dans les années 80” au Mexique, précise Proceso. Le narcotrafiquant, aujourd’hui âgé de 69 ans, avait déjà été condamné dans son pays à 40 ans de prison pour ce meurtre. Il avait été relâché en 2013 pour vice de forme, et avait disparu deux ans plus tard.

Elon Musk veut retarder son procès avec Twitter. À Twitter, qui réclame une procédure accélérée pour la tenue de son procès contre Elon Musk, le milliardaire a répliqué vendredi qu’il ne voulait pas que la procédure commence avant février 2023. Twitter a traîné le patron de Tesla devant les tribunaux pour le forcer à racheter la plateforme, qu’il s’était engagé à acquérir pour 44 milliards de dollars, avant de changer d’avis. Le réseau social “réclame un procès à la mi-septembre”, affirmant que l’incertitude autour de cette affaire porte préjudice à l’entreprise, rapporte The Verge. Les avocats d’Elon Musk rétorquent que la complexité du dossier exige de nombreux mois de préparation et qu’un procès en septembre ne serait “pas raisonnable”.

L’Espagne refuse de remettre le corps de l’ex-président angolais à sa famille. La dépouille de l’ancien président angolais Eduardo dos Santos, décédé le 8 juillet à Barcelone, fera l’objet d’analyses complémentaires à l’autopsie déjà effectuée, a précisé vendredi la justice espagnole, qui a refusé, dans l’immédiat, de remettre le corps à la famille. “L’analyse provisoire du corps a déterminé que la mort était naturelle, mais comme il y avait eu une plainte préalable pour d’éventuelles menaces, le magistrat a estimé nécessaire d’effectuer des tests supplémentaires”, précise La Vanguardia.

[...] Lire la suite sur Courrier international