Meurtre de Rose dans les Vosges: une reconstitution organisée ce mercredi à Rambervillers

Meurtre de Rose dans les Vosges: une reconstitution organisée ce mercredi à Rambervillers

Qu'est-il arrivé à la petite Rose entre le moment où elle a disparu et celui où son corps a été découvert dans un appartement à Rambervillers? C'est ce que va tenter de retracer la juge d'instruction qui organise ce mercredi une reconstitution du meurtre de la fillette de cinq ans, retrouvée morte le 25 avril dernier dans cette petite ville des Vosges.

Le suspect de 15 ans est arrivé à Rambervillers, où la famille de la petite fille vit, peu avant 9h30, selon les informations de BFMTV.

La fillette a disparu devant chez elle

Le 25 avril dernier, Rose est partie dans un square situé à quelques mètres du domicile familial voir si elle y trouvait des copains. Revenue devant la maison, elle s'est assise sur les marches, sa mère la laissant seule quelques instants. À son retour, l'enfant avait disparu.

D'importantes recherches sont menées, plusieurs riverains sont interrogés dont un jeune garçon de 15 ans, qui assure avoir vu la petite fille. Une heure plus tard, ce même adolescent contacte la gendarmerie affirmant avoir retrouvé le corps de la fillette devant chez lui.

À leur arrivée, les gendarmes découvrent le corps dénudé non pas devant, mais dans son appartement, situé à seulement 300 mètres du domicile des parents de Rose, placé dans un sac plastique.

De nombreuses zones d'ombre

L'adolescent avait été placé en garde à vue, mis en examen pour "meurtre sur mineurs de 15 ans" et placé en détention provisoire. Vu par des experts lors de sa garde à vue, ces derniers ont noté chez le suspect "une dangerosité pour les autres". Face aux enquêteurs, le jeune homme, déjà mis en cause dans une autre affaire de viol, agression sexuelle et séquestration, avait gardé le silence.

La petite fille a-t-elle été enlevée de force? A-t-elle suivi l'adolescent? Comment la fillette est-elle morte? Que s'est-il passé ensuite dans l'appartement? Autant de questions qui pour l'heure restent encore sans réponse.

L'autopsie et les analyses médico-légales complémentaires réalisées quelques jours après la mort de l'enfant ont certainement permis de déterminer les causes de la mort mais ses résultats n'ont pas été rendus public. La seule certitude est que la fillette n'a pas subi de viol.

Selon nos informations, le périmètre de cette reconstitution est très restreint, la petite-fille ayant disparu dans un square à quelques mètres du domicile familial, puis emmenée au domicile du suspect à quelques centaines de mètres plus loin.

Article original publié sur BFMTV.com