Meurtre de Rose : la fillette n'a pas subi de viol, les causes de la mort restent à déterminer

Meurtre de Rose : la fillette n'a pas subi de viol, les causes de la mort restent à déterminer

INFO BFMTV - La petite Rose, retrouvée morte dans les Vosges à l'âge de 5 ans, n'a pas subi de viol selon l'autopsie réalisée ce vendredi.

L'autopsie réalisée ce vendredi matin révèle que la fillette retrouvée morte mardi dans un sac plastique retrouvé dans un appartement de Rambervillers dans les Vosges n'a pas subi de viol, a-t-on appris ce jour. Les causes de la mort de Rose, 5 ans, restent à déterminer.

Des analyses médico-légales complémentaires, qui prendront plusieurs jours, sont attendues pour établir les causes de la mort de l'enfant, a précisé dans un communiqué le procureur d'Épinal Frédéric Nahon.

Une marche "rose" est prévue en sa mémoire samedi à Rambervillers.

Le principal suspect dans la mort de Rose, âgé de 15 ans, a été incarcéré dans le quartier mineurs de la maison d'arrêt de Metz. Déjà mis en examen pour viol sur mineur l'an dernier, il est passible de 20 ans de réclusion criminelle et non de la perpétuité en raison de son âge.

"Un drame épouvantable"

Depuis son retour à Rambervillers en mars dernier, il était soumis à une obligation de soins et de formation, sous la surveillance de la Protection judiciaire de la jeunesse. Frédéric Nahon a souligné jeudi que le jeune homme respectait ces obligations et était en stage de cuisine.

L'affaire a débordé sur la sphère politique, la Première ministre Élisabeth Borne la qualifiant de "drame épouvantable". "En fonction de l'enquête il faudra en tirer toutes les conséquences", a-t-elle affirmé.

Sur BFMTV et RMC, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé une "faillite de l'État" et une "justice trop laxiste". La secrétaire d'État chargée de l'Enfance, Charlotte Caubel, qui a parlé à la famille de la victime, a estimé que "juridiquement, il n'y a pas de défaillance" dans ce dossier.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Meurtre dans les Vosges : en quoi consiste la prise en charge dans un centre éducatif fermé ?