Meurtre du petit Cash, 4 ans : son père partage sa douleur et ses regrets

Le père du petit Cash Gernon, retrouvé mort dans la rue la semaine dernière à Dallas, a publié un enregistrement audio dans lequel il partage son chagrin, alors qu’il est lui-même recherché pour d’autres problèmes judiciaires.

Le petit Cash Gernon a été poignardé et retrouvé mort dans la rue à Dallas. L’enfant a été enlevé dans sa chambre alors qu’il dormait à côté de son frère jumeau. Le suspect, un jeune homme de 18 ans, a été arrêté et inculpé la semaine dernière. C’est samedi que Cash a été tué. Ce jour-là, un homme a été vu sur les caméras de surveillance, sortant l’enfant de son lit aux alentours de 5 heures du matin. Environ deux heures plus tard, le cadavre a été découvert puis en une vingtaine de minutes, la police est arrivée sur place. Mais les autorités ont précisé que la femme chez qui vivaient les deux enfants n’a prévenu les secours de la disparition du petit Cash qu’à 10 heures 48.

Cash vivait avec son frère chez une amie amie de leur père, alors en fuite pour d’autres problèmes judiciaires. Dans un enregistrement publié ce week-end sur la page Youtube de sa sœur, Trevor Gernon partage sa douleur suite au meurtre de son fils. Il explique s’être installé à Dallas avec cette amie, Monica Sherrod. Mais n’ayant pas trouvé de travail, il a décidé de repartir vivre à Houston, laissant ses enfants sous la garde de cette femme. «Je me disais que c’était dans l’intérêt des garçons de ne pas déranger leur routine. Ils étaient bien là-bas, ils voyaient d’autres enfants et Monica avait l’air d’être une personne de confiance. J’ai fait ce choix avec les meilleurs intentions mais le résultat est horrible», explique-t-il.

D’après le site CrimeOnline, c’est en réalité pour fuir une décision de justice le forçant à suivre une cure de désintoxication que Trevor Gernon aurait disparu. Dans son enregistrement, il dit d’ailleurs «craindre pour sa liberté», parce que «certains ont pour but de me voir en prison plutôt que de me laisser pleurer la(...)


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