Meurtre de Lola : Borne appelle à « faire le choix de la dignité »

La cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, a assuré que « la suspecte de cet acte barbare n'aurait pas dû se trouver sur notre territoire ».  - Credit:LP/Olivier Lejeune / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
La cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, a assuré que « la suspecte de cet acte barbare n'aurait pas dû se trouver sur notre territoire ». - Credit:LP/Olivier Lejeune / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Mercredi, devant le Sénat, Élisabeth Borne, prise à partie sur l'affaire du meurtre de Lola, a insisté, appelant à « faire le choix de la dignité » et à « ne pas utiliser la mort d'une enfant à des fins politiques ». Il faut dire que dès mardi, le monde politique s'était emparé du calvaire subi par cette adolescente de 12 ans assassinée dans des conditions atroces, Emmanuel Macron recevant ses parents tandis que l'extrême droite continuait à incriminer l'immigration irrégulière. Quatre jours après la découverte du corps de l'adolescente dans une malle à Paris, Emmanuel Macron a reçu ses parents mardi à l'Élysée. « Il leur a présenté ses condoléances et les a assurés de toute sa solidarité et de son soutien dans l'épreuve qu'ils traversent et qui nous bouleverse tous », a indiqué l'Élysée, alors que plusieurs élus d'extrême droite avaient regretté de ne pas davantage entendre l'exécutif dans cette affaire.

Dès mardi, où plusieurs ministres sont montés au créneau : « Un peu de décence, et respectez la douleur de la famille », avait déjà lancé la Première ministre à la cheffe de file des députés RN Marine Le Pen, qui assurait que « la suspecte de cet acte barbare n'aurait pas dû se trouver sur notre territoire ». « Notre responsabilité à tous, c'est de laisser la justice punir ce crime à la hauteur de ce qu'il mérite », a ajouté Élisabeth Borne lors des questions au gouvernement. Avant elle, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a accusé la droite de [...] Lire la suite