Meurtre de Karine Esquivillon: l'arme avait été découverte par une passante

C'était l'un des éléments cruciaux de l'enquête qui manquait. Le 29 juin dernier, une promeneuse a découvert, de manière fortuite le fusil de Michel Pialle, l'homme mis en examen pour le meurtre de sa compagne Karine Esquivillon, cette mère de famille qui était portée disparue le 27 mars dernier à Maché en Vendée.

C'est lors d'une ballade de son chien qu'une jeune femme a aperçu un objet brillant dans de l'eau boueuse à quelques mètres du bord de la rive du lac d'Apremont près de Maché. "L’eau était très basse, j’ai pu m’approcher et j’ai constaté qu’il s’agissait bien d’une arme", témoigne-t-elle ce vendredi auprès de Ouest-France.

"Près des tables de pique-nique"

Alertés, les gendarmes de la brigade de recherches sont arrivés sur place et ont récupéré l'arme. Le fusil, un 22 Long Rifle, se trouvait "près des tables de pique-nique" installées au bord de ce lac situé à l'ouest de Maché.

Il a depuis été envoyé pour analyse à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale à Pontoise, pour confirmer qu'il s'agit bien de l'arme du crime et pratiquer les relevés ADN.

L'arme jetée à plusieurs endroits

Après trois mois à dissimuler la mort de sa compagne Karine Esquivillon, Michel Pialle a reconnu avoir tué de manière accidentelle la mère de famille. En garde à vue, le 16 juin dernier, il a expliqué aux gendarmes qu'il était en train de nettoyer le fusil quand le coup est parti, ne le sachant pas chargé.

Michel Pialle avait également indiqué aux enquêteurs avoir démonté l'arme puis avoir jeté les morceaux à des endroits différents dans la rivière "La Vie", située à proximité de son domicile. Le 26 juin, deux chargeurs et un silencieux ont été découverts à un endroit indiqué par l'homme, mis en examen pour le meurtre de sa compagne.

L'autopsie n'a, elle, pas pu confirmer ou infirmer la thèse de l'accident.

Article original publié sur BFMTV.com