#MeTooHopital : les victimes témoignent sur les réseaux sociaux
Au lendemain de l'enquête de Paris Match et des révélations de la professeure Karine Lacombe à l'encontre de Patrick Pelloux, urgentiste et ex-chroniqueur de Charlie Hebdo, le hashtag #MeTooHopital cumule, sur X (ex-Twitter), des dizaines de témoignages similaires de membres du personnel soignant.
« J'ai été interne puis externe dans les années 1990. J'ai vécu mon lot de gestes déplacés et d'agressions (pelotage de seins, baisers forcés dans des ascenseurs), mais ce qui m'a le plus pesé était le climat permanent de micro-agressions en toute impunité », commence @DIntubator, une praticienne, dans un thread sur X qui va bientôt atteindre un million de vues.
À LIRE AUSSI #MeToo à l'hôpital, accusations contre Patrick Pelloux : Roselyne Bachelot prend la paroleÀ l'aide du hashtag #MeTooHopital, la médecin témoigne de ses années aux urgences à subir le manque d'intimité, les remarques déplacées, la pression sociale et le risque d'être ostracisée si, en tant qu'interne, elle osait se plaindre. Mais son témoignage est loin d'être le seul : dans les commentaires, mais également dans de nombreux autres tweets, les hommes et femmes soignants dénoncent et témoignent d'années de silence à endurer de nombreux comportements déplacés, voire illégaux.
Les témoignages se multiplient
Le 10 avril dernier, Karine Lacombe a accepté de confirmer à nos confrères de Paris Match l'identité du « médecin prédateur » qu'elle dépeint dans son livre Les femmes sauveront l'hôpital, paru en [...] Lire la suite