Avec #MeTooGay, la communauté gay raconte les violences sexuelles sur Twitter

Vendredi matin, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, a assuré de son « plein soutien » les victimes de violences sexuelles. 
Vendredi matin, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, a assuré de son « plein soutien » les victimes de violences sexuelles.

Des milliers de gays témoignaient vendredi 22 janvier 2021 sur Twitter, sous le mot-dièse #MeTooGay, des violences sexuelles qu'ils ont subies, dans la lignée des mouvements #MeToo et #MeTooInceste et après des accusations de viol contre un élu de Paris et son conjoint. Apparu jeudi dans la soirée, #MeTooGay comptait vendredi matin parmi les tendances France sur le réseau social.

Parmi les témoignages : « ?J'avais 20 ans, lui plus de 30, il m'a invité chez lui après avoir donné une master class dans mon cours de théâtre. J'étais tétanisé. Il a dit : Qui ne dit mot consent. J'ai pleuré tout au long du rapport et il m'a dit : J'avais pas vu. Tu as aimé quand même ? » « ?À 16 ans, c'était l'un de mes meilleurs amis. À 21, c'était mon petit ami qui refusait mes non. À 26, c'était un plan cul qui m'a fait le combo violence, contrainte et menace? », raconte un autre homme.

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Ces témoignages surviennent quelques jours après le mouvement #MeTooInceste, qui a vu des milliers de personnes raconter les violences sexuelles subies au sein du cercle familial dans l'enfance ou l'adolescence, dans la foulée des accusations portées par Camille Kouchner contre Olivier Duhamel.

Un élu PCF accusé de viol

Le mot-dièse #MeTooGay a été également partagé après que l'élu PCF du Conseil de Paris Maxime Cochard et son conjoint ont été accusés de viol et d'agression sexuelle, ce qu'ils nient. Le Parti communiste leur a demandé [...] Lire la suite